La nature d'une proposition subordonnée

La nature d'une proposition subordonnée correspond à son type, lui-même lié au subordonnant qui l'introduit. Sa fonction relève du rôle grammatical qu'elle joue dans la phrase.

La proposition subordonnée conjonctive complétive est introduite par une conjonction de subordination (que), elle est complément du verbe. Ex. : J’espère que tu pourras partir.

La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle : est introduite par des conjonctions ou des locutions conjonctives qui expriment le temps, la cause, la conséquence… Ex. : il a tendance a oublié parce qu’il ne fait pas attention.

Si vous ne comprenez pas, dites-le.

La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : celui-ci représente en général un GN, un nom ou un pronom.

Ex. : On entend le vent [qui mugit]. → qui représente le groupe nominal le vent.

• La proposition subordonnée interrogative indirecte : est introduite par un mot interrogatif (pronom : qui, lequel, de quoi/ déterminant : quel ou adverbe interrogatif : comment, pourquoi, si) : elle peut être transformée en question. Elle est complément du verbe. Ex. : Les gens du village se demandent [si le mauvais temps durera longtemps].

→ Ce qui donne, en interrogation directe, et donc sans subordonnant : Les gens du village s'interrogent : « Le mauvais temps durera-t-il longtemps ? »

Les propositions subordonnées participiale et infinitive se construisent sans mot subordonnant : l'une a pour noyau un verbe au participe ; l'autre, un verbe à l'infinitif.
Ex. : [La tempête s'étant calmée], les femmes regardent [les bateaux s'éloigner].

 

Le mode de la subordonnée conjonctive complétive  dépend du verbe de la principale :

Si le verbe principal exprime la réalité d’un fait, la subordonnée est à l’indicatif présent.

La réalité d’un fait (une constatation : trouver, découvrir/ une perception : voir, entendre, sentir/ une opinion : croire, penser, espérer/ une connaissance : savoir, expliquer, apprendre/ une déclaration : dire, affirmer, prétendre, raconter/ une résolution : décider, décréter)

Si le verbe principal exprime un fait voulu, souhaité, attendu ou un doute, la subordonnée est au mode subjonctif.

Le verbe principal peut être : vouloir, demander, ordonner, défendre, interdire, tenir, il faut, désirer, craindre, souhaiter, préférer, regretter, se réjouir, avoir peur, attendre, douter, s’étonner.

Le verbe principal est à la forme négative ou interrogative le verbe de  la subordonnée est au mode subjonctif.  Exemple : voulez-vous que nous partions ensemble ?

Je ne crois pas que ce soit le moment.

 

آخر تعديل: الثلاثاء، 5 ديسمبر 2023، 10:58 AM