CORRECTION DE MODULE : Techniques d’expression et de communication            

1-La communication peut être représentée d’une manière simplifiée comme suit : (4POINTS)

2- Les facteurs paraverbaux qui influencent l’efficacité du message(4POINTS)

Les facteurs paraverbaux qui influencent l’efficacité du message

Nous pointerons ici quelques aspects à prendre en compte dans la manière d’adresser notre message au public. Ces facteurs sont directement liés à la manière dont nous utilisons notre voix.

Notre voix présente différentes caractéristiques. Celles-ci doivent s’adapter à la taille du public et à l’espace dans lequel se déroule notre intervention.

Le volume

Le volume de notre voix doit être suffisamment fort pour se faire entendre par l’ensemble des auditeurs et assurer une écoute agréable de notre message. Son intensité doit ainsi être adaptée à la taille de notre auditoire, mais aussi aux caractéristiques de la salle où nous nous trouvons. Le volume de notre voix doit traduire un certain dynamisme par le relief que sa variation donne aux informations présentées. Un micro peut être nécessaire. Il requiert une utilisation adéquate : éviter de crier, maintenir une distance entre le micro et la bouche, rester dans l’axe du micro, régler sa hauteur, s’assurer une position confortable, etc.

Le rythme

Il s’agit de notre débit de paroles. Lors d’une présentation publique, l’auditeur doit saisir les mots sans avoir besoin de les réentendre. De ce fait, parler trop vite nuit à la compréhension de notre message. Par ailleurs, un débit trop important est souvent une manière de traduire le trac que nous ressentons quand nous prenons la parole en public et risque de nous faire perdre le fil de nos idées. Réduire la vitesse de nos paroles correspond à une amélioration de la compréhension de notre message, mais aussi à la gestion du stress inhérent à la situation.

A l’inverse, parler trop lentement contribue à réduire l’attention des auditeurs qui peuvent ressentir une certaine lassitude, voire un agacement. Éviter ces extrêmes ne veut pas dire pour autant maintenir un rythme uniforme. Il convient de jouer sur la variation du rythme, sur la ponctuation des phrases, pour rompre la monotonie tout en laissant le temps d’assimiler nos propos et ainsi maintenir l’attention du public.

 

Le ton

Le ton sur lequel une phrase est énoncée détermine fortement le sens qui lui est attribué (affirmatif, interrogatif, agressif, autoritaire par exemple). L’intonation utilisée doit donc correspondre à la signification que nous souhaitons donner à nos paroles. L’articulation et la prononciation ; La manière dont nous énonçons les mots est également à prendre en considération. Pour se faire comprendre, il s’agit d’articuler distinctement, sans exagérer, les sons qui composent les mots. Quant à la prononciation, elle varie dans l’espace et dans le temps. Elle contribue notamment aux accents régionaux. A cet égard, avoir un accent particulier n’est pas une tare. Nous devons toutefois être attentifs à l’impact de notre prononciation sur la compréhension des mots, surtout si notre auditoire est composé de personnes issues d’autres régions.

Les facteurs non verbaux qui influencent l’efficacité du message

Le regard

Bien plus que regarder notre public, il s’agit d’établir avec lui un contact visuel. Il indique l’intérêt que nous portons à nos auditeurs, capte et maintien leur attention. Ce contact permet également de contrôler les réactions du public face à nos propos. Quand la taille de l’auditoire le permet, il est important de balayer le public en regardant chacun de nos auditeurs. Si le public est trop nombreux pour établir un contact visuel personnalisé avec chacun de ses membres, il s’agit de bien faire voyager son regard dans l’ensemble du public, de s’attarder régulièrement sur quelques personnes en veillant à toucher toutes les parties de la salle. Les silences, Quand nous prenons la parole en public, nous avons souvent tendance à ne pas laisser s’exprimer les silences. Soit parce que nous voulons dire trop de choses en trop peu de temps, soit parce que nous voulons combler ce vide qui nous fait peur. Or, s’ils sont respectés, ces silences ont souvent une fonction positive. Avant de prendre la parole, le silence permet de solliciter l’attention du public. En cours de présentation, il peut donner le temps nécessaire aux auditeurs pour assimiler ou pour réfléchir à une information importante que vous venez de leur donner, pour vivre un moment fort. Il vous permet d’indiquer les transitions entre deux idées, de ponctuer et d’aérer votre présentation, de mettre en valeur une idée, de retrouver votre concentration par exemple. Enfin, le silence installé avant de se retirer, évite de donner l’impression aux auditeurs que nous avons hâte de les quitter. Les silences ne sont donc ni vides, ni inutiles; il s’agit de les apprivoiser et de savoir les intégrer dans notre intervention en public de façon adéquate.

Les gestes

Nos gestes expriment toujours quelque chose. Ils peuvent traduire ce que nous essayons de cacher : notre nervosité, notre gêne par exemple en manipulant un stylo ou des lunettes, en se pinçant le menton. Il s’agit là de gestes parasites qui viennent perturber notre présentation; ils attirent l’attention de notre auditoire au détriment de son écoute et peuvent vite devenir agaçants. Eviter de se figer en s’appuyant sur la table, en mettant les mains en poche ou en croisant les bras ; cela renforcerait une attitude non naturelle, rigide portant préjudice à la transmission, et de ce fait à la compréhension de notre message A l’inverse, les gestes peuvent renforcer, appuyer, notre message verbal; ils rythment, illustrent, s’accordent avec notre discours et animent la présentation.

 

Les mouvements

Le fait de bouger, de se déplacer donne un certain dynamisme à la présentation. Toutefois, mieux vaut ne pas être constamment en mouvement ou faire des mouvements trop prévisibles. Les premiers risquent de monopoliser l’attention des auditeurs, alors que les seconds deviennent vite une source de monotonie et d’ennui pour l’auditoire. A l’inverse, il s’agit d’éviter de rester statique, de qui peut donner l’impression d’un orateur craintif ou distant. Le mouvement doit être utilisé pour dynamiser l’exposé, pour le ponctuer et lui donner vie.

 

3-Produire un message écrit et un autre oral.(4POINTS)

Produire un message écrit

Un message écrit contient :

-L’émetteur (qui l’envoie)

-Le destinateur

-La date de création

-Le lieu de création

-L’objet (cause)

Le message écrit doit être organisé en trois :

-Introduction : qui prépare en place le message

-Développement :qui formule l’objectif du message

-Conclusion : qui met fin le message

Produire un message oral

La plus importante part des échanges se fait oralement, a titre d’éxemple : entretien téléphonique, animer un réunion

Pour une communication orale plus éfficace il faut :

-Préparer son message

-se préparer en tant qu’émétteur

-Capter l‘attention : regard, geste

-préparer le récepteur

-Emmetre le message

-recevoir le feedback : c’est la discussion

-établir un suivi ; rester en contact

4-la différence entre un cv curriculum vitae et la lettre de motivation(4POINTS)

Le curriculum vitae (CV)

Il regroupe toutes les informations personnelles et professionnelles (état civil, formation expériences, stages pratiques…), il résume aussi le parcours éducatifs (diplômes acquis).

Objectif

Attirer l’attention de l’employeur sur la candidature afin de décrocher un entretien d’embauche.

Lettre de motivation

C’est un élément obligatoire pour toute candidature à un stage, emploi ou formation, elle accompagne le CV et explique la demande d'emploi.

 

5-Terminologie scientifique (4POINTS)

 

La terminologie consiste en l'étude du choix et de l'usage des termes faisant partie des vocabulaires uniquement de la spécialité, qu'on peut trouver dans tous les domaines de connaissance : informatique, grammaire, linguistique, mathématique, philosophie,

Médecine, musique…etc. Par exemple, en Agronomie : le terme « digestibilité ». Et qui peuvent aussi relever de la langue courante et dans les différents dictionnaires, dont se chargent des lexicographes. Par exemple, le terme table relève à la fois de la

terminologie de l'ameublement et de la terminologie de l'informatique et agronomique.


Last modified: Monday, 10 June 2024, 12:35 AM