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Lors de la transmission d’un message entre l’émetteur et le récepteur, intervient un certain
nombre de filtres à chacun de ces pôles.
Ces filtres sont constitués par plusieurs éléments (l’éducation, les préjugés, les expériences
personnelles, par exemple) issus du contexte. Ils ont un rôle particulier dans le système de
codage / décodage de chacun et donc dans l’interprétation du message.
2-Les types de communications
La communication verbale, non verbale et le paraverbal
Nous aborderons ici les éléments qui influencent l’effet d’un message, en nous concentrant
sur les facteurs qui sont directement liés à la forme d’une présentation orale. Nous
reviendrons plus loin sur les facteurs visuels de perception qui, de par leurs formes,
influencent également l’effet d’un message. Interprétations et filtres personnels Un message
peut avoir une signification particulière, différente pour chacun des interlocuteurs et
provoquer des réactions diverses. Chaque élément de la communication, qu’il soit verbal ou
non verbal, peut avoir une signification différente suivant les personnes et le contexte dans
lequel cela se passe. Par ailleurs, notre perception de la réalité est personnelle. Chacun de
nous peut en effet avoir une perception différente d’une même réalité, tout en ayant le
sentiment d’avoir raison et de percevoir La réalité. Or, chaque personne perçoit la réalité au
travers de son propre système de référence qui agit comme un filtre. Il s’agit d’une perception
subjective qui provoque des réactions et comportements particuliers. Aussi, chacun agit à
partir de l’image qu’il se fait de son interlocuteur, de la perception (subjective) qu’il a de
l’autre. Cette représentation détermine en grande partie la relation interpersonnelle, qui elle-
même réagit à son tour sur les représentations mutuelles des interlocuteurs.
C’est par la discussion, au travers de la « confrontation » des points de vue, que l’on parvient
à construire une représentation collective relativement proche de la réalité. Si la
communication représente souvent l’échange verbal, elle ne se limite pas à cet aspect. En
réalité, la communication est beaucoup plus large. Tout est communication , A côté de sa
dimension verbale, elle comprend :une dimension non verbale : les mimiques, les attitudes, le
contact visuel, l’expression du visage, la position corporelle, par exemple ; une dimension
paraverbale : le ton, le rythme, le timbre, l’inflexion de la voix, par exemple. Les différents
éléments non verbaux et paraverbaux de la communication peuvent remplir différentes
fonctions de communication (relationnelle, régulatrice, expressive, accompagnatrice, par
exemple). Au même titre que les éléments verbaux, ils sont traduits, décodés par
l’interlocuteur qui leur donne un sens. Dès lors, la signification d’un message n’est complète
que lorsqu’on prend en compte tant la composante verbale que les composantes non verbales
et paraverbales de la communication. Même le silence est une forme de communication : par
mon attitude, je communique que je ne veux pas dialoguer ou je témoigne par mon silence
d’un message particulier. Ainsi, on peut dire qu’il est impossible de ne pas communiquer . La
manière de dire plus que le contenu détermine cette relation. La partie non verbale de la
communication est d’ailleurs appelée la relation, par opposition au contenu qui correspond
aux éléments verbaux.